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Contributions à la numérisation d'objets transparents ou spéculaires et à l'analyse de maillages 3D

14 Novembre 2011

Catégorie : Soutenance HdR

Le mardi 15 novembre 2011, à partir de 13h30 dans les locaux de l'IUT du Creusot, j'aurai l'honneur de soutenir mon Habilitation à Diriger des Recherches.

A travers la présentation, intitulée "Contributions à la numérisation d'objets transparents ou spéculaires et à l'analyse de maillages 3D", je présenterai le parcours scientifique, pédagogique et administratif que j'ai suivi au cours des dix dernières années.

Le jury sera composé de Marc Antonini (CR, I3S Sophia Antipolis), Jean José Orteu (PR, Ecole des Mines d'Albi) et Patrick Garda (PR, Université Pari 6) ainsi que part Patrick Gorria, Olivier Laligant et Frederic Truchetet (tous trois PR de l'Université de Bourgogne).

Au cours de ma thèse, je me suis intéressé à l'intégration d'opérateurs de traitement dans des rétines CMOS. Initialement centré sur une problématique 2D, je me suis rapidement orienté vers la 3D, en suivant deux axes : l'acquisition de formes 3d et l'analyse de maillages. 

En collaboration avec les doctorants que j'ai encadré, nous avons proposé une approche de scanning 3D basée sur l'imagerie IR et baptisée "Scanning from Heating". Initialement développée pour le cas des objets en verre, nous avons étudié son extension à d'autres types de matériaux présentant des propriétés optiques et physiques différentes : surfaces spéculaires ou diffuses,  matériaux à forte conductivité ou non.

Parallèlement, nous nous sommes intéressés à l'analyse de modèles 3D maillés et à l'influence de la topologie du maillage sur les opérateurs d'extraction de points caractéristiques, basés sur une mesure de courbure. La courbure étant mal définie dans le cas de surfaces présentant des discontinuités, nous avons proposé une autre métrique, toujours définie et moins sensible au maillage. Cependant les traitements de maillage paraissent gourmands en temps et en ressource de calcul alors qu'il sont généralement destinés à une simplification du modèle.

Comme nous avons pu le montrer dans nos recherches sur l'acquisition, l'information géométrique (normale à la surface, courbure...) nécessaire à l'analyse de la forme, sont potentiellement déterminables lors du processus de numérisation de l'objet. 

Ces résultats permettent d'envisager de distribuer différemment les opérations le long de la chaine numérique 3D, par exemple les insérant au plus proche du système d'acquisition, un peu à l'image de ce qui est recherché avec les rétines CMOS qui intègrent au sein même du capteur des opérateurs élémentaires de traitement ou d'analyse de l'image.